
Après avoir perdu mon emploi à la banque, j’étais au chômage pour quelques temps. Mes économies s’étaient vite taries et je me demandais ce qui allait m’arriver dans les prochains temps. J’avais pourtant un certain nombre d’obligations financières, y compris un prêt et un crédit immobilier. Pour les rembourser, j’ai demandé de l’aide à ma mère et j’ai dû emprunter à des amis. Pour cette raison, il devenait urgent pour moi de trouver un nouvel emploi. Mais ce n’était pas si facile, car j’étais alors très malade et faible.
Au cours des mois suivants, je cherchais un quelconque emploi, cependant, tous mes efforts se sont avérés vains.
Mon CV avait l’air assez « impressionnant » en raison de mes qualifications et encourageait les employeurs potentiels à m’appeler pour une interview. Mais qu’importe, si généralement après la première étape, je savais que je ne recevrais pas le poste.
Le fait est, que je ne pouvais passer positivement aucun entretien d’embauche. Déjà j’avais les nerfs tellement à vifs que je m’énervais à l’idée de m’entretenir avec un employeur. Lors de son déroulement, je sentais une tension nerveuse très forte qui me paralysait. Cela arrivait indépendamment de moi. Ma mâchoire se raidissait alors, je parlais vaguement, les mots sortaient de ma bouche avec beaucoup de difficulté.
Il arrivait des fois que durant la conversation, je m’arrêtais de parler soudainement et je n’avais plus la force de continuer mes paroles. J’avais, à ce moment là, l’impression que tous mes muscles impliqués dans le processus de parole cessaient de fonctionner. J’étais impuissante et sans défense, voyant que je ne pouvais absolument rien faire pour améliorer ma prononciation. Il n’était pas étonnant, donc, que mon état décourageait les employeurs qui habituellement ne me contactaient pas à nouveau.
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Le temps passait, et j’étais encore sans emploi. Au début de mes recherches, j’avais décidé de chercher en fonction de mon expérience passée, c’est-à-dire dans le département de gestion des ressources humaines. Cependant, au fil du temps, je réalisais que j’avais une faible chance de revenir à ma profession, en raison de ma mauvaise santé. Alors je décidais de trouver n’importe quel travail ; hélas toujours en vain.
Pendant toute la durée de la maladie et du chômage, je priais beaucoup et demandais une amélioration de ma situation. À cette époque, je sentais proche la présence de Dieu dans ma vie. C’est ainsi, que sur mon chemin j’ai toujours croisé des gens qui m’ont aidé d’une manière ou d’une autre. Parfois, c’était une aide matérielle, une autre fois – de bons conseils et un soutien psychologique. Malgré de multiples difficultés, j’ai toujours reçu l’aide de Dieu et des gens, quand j‘en avais besoin.
Je ressentais une énorme satisfaction de la prière. Contrairement à ma situation sans espoir, je n’étais pas dévastée, et lors des moments très difficiles, j’arrivais à imaginer un avenir meilleur. Quand le doute et le désespoir commençaient à m’envahir, je prenais dans les mains l’Évangile et je lisais jusqu’à ce que je me sente calme et fortifiée. Souvent, après avoir examiné les versets de la Bible et après la prière, je ressentais une joie indescriptible. Un jour, j’ai inscrit dans mon journal: «J’ai aujourd’hui dans ma poche juste quatre Zloty, mais je suis la personne la plus heureuse du monde».
Je croyais fermement que, tout comme dans le cas de la guérison, Jésus-Christ viendrais à mon secours pour le travail. Je priais constamment et jamais je ne perdais espoir qu’un jour je pouvais trouver un emploi.