20. La prière a le pouvoir de remuer ciel et terre

Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et
vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira. Car
quiconque demande reçoit, celui qui cherche
trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe.…
Evangile de St Matthieu, 7, 7-8

L’histoire qui suit raconte la puissance de la prière d’intercession dans ma « lutte » contre l’association du logement et le syndic de mon appartement.

En 1999, j’ai décidé d’acheter un nouvel appartement. Ensuite, j’ai travaillé dans une banque, j’ai eu des salaires élevés, et je pouvais obtenir un prêt bancaire pour acheter un nouvel appartement. J’ai trouvé – à mon avis – une coopérative d’habitation fiable, qui venait de construire de nouveaux logements. Après une longue réflexion, j’ai décidé de signer un contrat avec la coopérative et j’ai payé l’ensemble de la contribution à la construction. Lorsque l’habitation a été construite, j’ai reçu les clés de l’appartement et j’ai pu immédiatement y emménager.

2004 – Faillite de la coopérative

Malheureusement, je ne suis pas devenu le propriétaire de l’appartement, parce que je ne pouvais pas signer le contrat notarial. Pourquoi? La coopérative d’habitation s’est bientôt trouvée dans une situation financière très difficile, et peu après en faillite totale. Un syndicat a été nommé par le tribunal pour gérer la coopérative et la vente de ses actifs.

Au moment de l’ouverture de la procédure de faillite, toutes les décisions du conseil d’administration ont perdu leur force juridique. Par conséquent, il n’était plus possible pour moi de procéder à la signature de l’acte notarial. Je ne pouvais pas devenir le propriétaire légal de l’appartement. J’ai alors découvert que je pouvais même perdre mon appartement et ma contribution pour sa construction. Il s’est avéré, que le propriétaire légal de mon appartement est une coopérative d’habitation. Pour cette raison, le syndic pouvait faire avec mon appartement tout ce qu’il voulait. Par exemple, il pouvait vendre l’appartement sans ma permission et m’expulser sans me rendre mon argent.

***

De cette manière, a commencé pour moi une période très difficile de ma vie, pleine de crainte de perdre ma maison (et en même temps un toit sous la tête), la perte de tout l’argent investi dans cet appartement, un avenir incertain se profilait.

A la fin de l’année 2007…

Seulement à la fin de 2007, ait apparue une chance que mes problèmes avec le logement soient résolus. Eh bien, un jour, le syndic m’a appelé ainsi que d’autres habitants qui étaient dans une situation similaire, c’est-à-dire qu’ils n’étaient pas les propriétaires légaux de leurs appartements. Lors de la réunion, il nous a informés de la possibilité d’un accord notarial. Mais malheureusement, il y avait une condition – c’était que dès que possible, nous devions payer une somme d’argent supplémentaire. Le syndic nous a donné trois mois pour recueillir l’argent et organiser toutes les formalités nécessaires. Quant à moi, j’ai dû payer plus de 56.000 zł (alors environ $ 18,000). Ce n’est qu’après le paiement, que le syndic était prêt à signer l’acte et c’était le seul moyen pour devenir propriétaire de l’appartement.

Janvier 2008

Trois mois se sont écoulés très rapidement, et moi, malheureusement, je n’avais pas recueilli l’argent. Les banques que j’étais allé voir, ont refusé de me créditer. La raison était que mon dossier de crédit était négatif. J’étais en fait dans le registre des débiteurs peu fiables, tenu par le bureau d’information de crédit (BIK). En 1999, j’avais pris deux prêts bancaires pour acheter une maison: prêt hypothécaire et crédit à la consommation. En 2001, j’ai perdu mon travail et pendant plusieurs mois, j’étais au chômage. Pour cette raison, je n’étais alors en mesure de payer mes obligations de crédit. Donc j’étais toujours en défaut de règlement des versements dus et il y avait des retards importants dans le remboursement. En conséquence, mon nom figurait sur la « liste noire » du BIK.

Je ne pouvais pas, par conséquent, payer le montant requis par la coopérative dans le délai déterminé par l’administrateur. Par conséquent, l’administrateur m’appelait régulièrement à son bureau et me demandait si j’avais déjà les ressources financières nécessaires. Il m’appelait presque chaque mardi et chaque jeudi, quand il venait au bureau de la coopérative dans notre quartier. Et presque à chaque fois il me menaçait d’expulsion. Un jour de janvier, il m’appela. Cette fois, un avocat fiduciaire participait à la conversation. Ils m’ont donné un délai de paiement jusqu’au 28 février. Après cette date, à la demande du syndic, j’obtiendrais une ordonnance du tribunal pour mon expulsion. Le syndic et son avocat m’on dit:

– Si Vous ne payez pas l’argent à la fin de février, vous serez expulsé au début de Mars.

Je n’avais aucune idée où trouver tant d’argent et dans un délai aussi court. D’un point de vue humain, ma position était donc tout à fait sans issue et sans espoir. Pourtant, je croyais et j’espérais qu’il pouvait y avoir une solution à cette situation difficile.

J’ai décidé de «remuer ciel et terre …»

J’ai donc décidé de « remuer ciel et terre». Déjà au début de l’année 2008, j’ai demandé à beaucoup de gens de réciter la grande prière à Dieu. Il y avait des centaines de personnes du clergé en Pologne et à l’étranger, entre autres, France, Italie, Norvège, Islande, Pays-Bas et l’Allemagne. En Février, j’ai aussi demandé la prière d’un groupe de prière dans une église catholique à proximité. Depuis lors, tous ces gens priaient pour l’aide de Dieu pour résoudre positivement ma situation. Ma mère aussi priait constamment pour une sortie heureuse de ma situation difficile. Bientôt j’ai vu les premiers fruits de la prière.

Février passait très vite et plutôt calmement. Le syndic avait cessé de me hanter et de m’appeler régulièrement à son bureau. Bien que je n’avais pas payé le montant demandé, je n’avais pas reçu l’ordre d’expulsion. Au début du mois de mars, j’ai envoyé une lettre au tribunal chargé des faillites, pour demander une prolongation de la date limite de paiement. Bientôt, je rencontrais le juge, qui a accepté le versement de l’argent à la fin septembre.

Anna

Mars et avril sont également passés très vite, et je n’avais toujours aucune idée comment obtenir la somme nécessaire. En mai, j’ai demandé encore une fois à beaucoup de gens de faire la prière d’intercession.

Au début du mois de mai et juin mon amie, Beata, m’a appelé pour m’annoncer son emménagement avec sa famille dans une nouvelle maison dans un des quartiers de Varsovie.

  • Ecoute – dit Beata- il ya quelques jours nous avons organisé un barbecue avec nos nouveaux voisins. Au cours de la conversation, il s’est avéré que l’un de mes voisins travaille dans une banque. J’ai mentionné que tu cherches de l’argent et que tu n’arrive pas à obtenir un prêt dans une banque. Imagine-toi que cette personne a offert son aide désintéressée et a dit qu’elle serait heureuse de t’aider dans l’application pour un prêt. Elle a demandé seulement que je te transmette son numéro de téléphone. Appelle-la, et elle va certainement essayer quelque chose pour t’aider.

Bientôt j’ai appelé le numéro donné et j’ai rencontré Anna, une voisine de mon ami, Beata. Anna a travaillé pendant plusieurs années dans le secteur bancaire et connaissait très bien le marché des services bancaires. Elle a décidé de m’aider et à trouvé une banque qui – vu ma situation – pourrait m’accordé un autre prêt.

Après quelques jours, elle m’a contacté et dit qu’elle avait trouvé une banque qui a accepté de me donner le crédit. Au début de juin et juillet, j’ai rassemblé tous les documents requis et les ai remis à la banque.

Septembre 2008

Septembre venu, et je n’ai pas eu encore d’information positive de la banque de m’’accorder un prêt. Au début de septembre, j’ai appris que la décision a été suspendue par le conseiller juridique de la banque. Il n’était pas d’accord pour accorder un crédit parce que les documents enregistraient une coopérative d’habitation, ce qui suscitait des doutes. Plusieurs responsables de la banque ont essayé de le convaincre qu’il avait tort, mais en vain. En outre est apparu un autre problème : je devais rembourser au plus vite un de mes prêts (crédit à la consommation) et recevoir un certificat de radiation du registre des débiteurs peu fiables, tenu par le Bureau d’information de crédit.

Et que faire dans ce cas? Bien sûr, il ne me restait plus que la prière. Au début de Septembre, j’ai demandé à nouveau à un groupe de prière de prier pour l’intercession. Nous avons prié pour que l’avocat de la banque change sa décision et que j’obtienne les moyens financiers de rembourser le prêt.

Deux ou trois jours après la prière, j’ai reçu un appel de la banque que le conseiller juridique avait changé sa décision! Les nouveaux arguments juridiques qui ont été présentés à lui, étaient si convaincants que plus rien ne s’opposait à son consenti à l’octroi de crédit. En septembre, j’ai pu également en deux jours recueillir la somme nécessaire et rembourser intégralement le crédit à la consommation. Et bientôt mon nom a été retiré de la « liste noire » des débiteurs peu fiables tenus par le bureau de crédit de l’information.

Octobre 2008

Il semblait que tout était sur la bonne voie et que j’allais bientôt être en mesure de déposer de l’argent dans le compte de la coopérative. Mais à la fin de septembre et octobre il y a eu la crise financière mondiale. La plupart des banques ont décidé de refuser l’octroi de prêts ou de les réduire considérablement. Dans le même temps les exigences aux clients des bailleurs de fonds ont été considérablement augmentées.

Au début octobre, j’ai reçu un appel téléphonique d’Anna, qui m’a dit qu’il y a une situation très difficile sur le marché financier et que « ma banque » a cessé d’accorder des prêts jusqu’à nouvel ordre. Mais elle m’a promis qu’elle essayera d’en apprendre d’avantage dans la banque, dans lequel elle était employé, s’il ya des possibilités de m’accorder un crédit. Mais – comme elle rappela- cela peut être très difficile, car sa banque ne fournit que des prêts bancaires élevés et seulement aux clients fortunés.

Je me demandais quoi faire. Et comme d’habitude est venu à mon esprit une seule bonne idée : demander cette fois encore aux gens de l’Eglise de réciter la prière d’intercession! Le 9 octobre était une autre prière d’intercession, au cours de laquelle j’ai prié avec un groupe de prière à l’église voisine.

Le lendemain midi, le 10 octobre, Anna m’a appelé avec les nouvelles qu’elle a personnellement rencontrées le PDG de la banque et obtenues son consentement à me donner crédit. Dix jours plus tard, j’ai signé un accord de prêt avec la banque. La banque a décidé de transmettre les fonds sur le compte du syndic après la présentation de l’acte notarial signé.

***

Plus tard ce jour-là, j’ai rencontré le syndic de l’immeuble pour se mettre d’accord sur la date de la signature de l’acte notarial : et là, surprise inattendue et très désagréable!

Après avoir lu le contrat de la banque, le syndic a déclaré que certaines dispositions de l’accord soulèvent en lui des doutes et il ne signera pas l’acte notarial aussi longtemps que la banque ne modifie pas le contrat. Mais la banque n’avait pas l’intention de modifier le contenu de l’accord. En réponse à cela, le syndic a dit que dans ce cas, il ne signera aucuns contrats avec moi.

Egalement cette fois j’ai demandé aux gens du groupe de prière de prier pour les intentions et pour heureux dénouement de l’affaire. Quelques jours après cette prière commune, la banque a accepté de rencontrer le syndic. Au cours de l’entrevue, le directeur de la succursale de la banque a trouve une solution à la question sur laquelle le syndic avait des doutes et l’affaire fut réglée.

26 Novembre 2008

L’acte notarial a été signé par moi et le syndic, le 26 novembre à la succursale de la banque, en présence d’un notaire et un employé de banque. Il était environ 9h30 du matin. Vers 11h00, j’ai reçu un appel de la banque qui avait déjà transféré l’argent sur le compte de la coopérative d’habitation. De cette façon, je suis devenu le propriétaire légal de mon appartement. Tous les obstacles qui se trouvaient sur la voie à une conclusion réussie de l’affaire, ont été supprimés. Ceci a été rendu possible par mes prières à Dieu et les prières d’un grand nombre de personnes dans le pays et à l’étranger.

Oui, c’était en effet une grande prière, capable de remuer ciel et terre!